Oui… Enfin peut-être pas tous les moto-taxis, mais surtout ComDabInnovCab, peut-être quelques autres, mais, c’est sans doute un début, la route est longue, jusqu’à la désignation de la ville organisatrice des JO d’été le 13 septembre 2017 à LIMA au Pérou. D’ici là, la moto arbore fièrement sur le pare brise le logo de PARIS 2024, son design Tour Eiffel, symbolique obligée et totem tellement efficace, ses anneaux olympiques , pas mal non plus, même s’ils ne nous différencient pas des autres villes candidates.
Après « UEFA Euro 2016/ FDJ « , habillage de la moto avant celui-ci, après les moments de joie et d’enthousiasme partagés par les passionnés de football et les autres, partagés aussi par les moto-taxis qui ont accompagné avec bonheur jusqu’à la fin ou presque, (jusqu’à 23h10 le 10 juillet, c’était un quasi grand chelem), c’est maintenant au tour d’une aventure olympique de s’ouvrir, au moins jusqu’à septembre 2017, mais on l’espère tous, aussi après.
Les Jeux de RIO viennent de se terminer , on en a pris plein les yeux, des médailles à la pelle, des joies, des larmes, mais toujours de l’émotion, et il y a encore eu les jeux paralympiques, et toujours la même émotion que procure le spectacle du sport. Maintenant on attend TOKYO 2020 et la promesse d’un spectacle encore renouvelé , parfois surprenant mais toujours réussi, et donc peut-être en 2024, PARIS.
Il faudra convaincre que PARIS est le meilleur choix, la concurrence est rude, il y a aussi LOS ANGELES, mais on peut y croire. On peut se faire la réflexion sur le choix de RIO il y a 7 ans, tellement évident à ce moment là et finalement si controversé 6 ou 7 ans plus tard. Gageons que PARIS, meilleur choix en 2017 restera le meilleur choix en 2024. C’est le privilège d’un vieux pays, dirait l’autre, et ses vieilleries peuvent être parfois des fardeaux lourds à porter, mais on peut être sûr que la culture du sport, si ancienne en France, aussi pays de l’olympisme moderne, évitera les affligeantes scènes d’un perchiste étranger sifflé par un public inculte et détestable, comme on l’a vu à RIO.
Sur le plan des valeurs du sport et de l’olympisme , PARIS se positionne au plus haut des classements, c’est sûr, mais pas seulement dans ce domaine. Même en période troublée, comme pendant l’Euro, avec des fan-zones sécurisées parfaitement maîtrisées, PARIS comme toute la France est à la hauteur de l’enjeu de sécurité attendue pour ce genre d’événement. Sur les fondamentaux, capacité d’accueil, art de vivre, culture, valeurs, rêve, peu de villes peuvent placer une offre au niveau de notre capitale. La présidence du réseau C40 des villes-monde qui échoit à PARIS depuis ce mois d’Août à la suite de RIO qui assurait la dernière présidence, à la suite aussi de LONDRES, autre ville olympique, positionne PARIS idéalement sur un registre environnement-changement climatique aujourd’hui incontournable.
Alors qu’est ce qui pourrait faire perdre PARIS 2024? Est-ce que l’engagement pourrait faire défaut? C’est sans doute le plus gros risque, les membres du CIO au moment de voter se seront fait une idée du niveau d’engagement derrière cette candidature, ils auront vu une équipe de candidature enthousiaste et organisée, un soutien sans failles des sportifs et des politiques. Mais qu’en sera t’il de l’engagement de la population qui se mobilise plus facilement contre que pour des projets? C’est peut-être le plus gros enjeu pour le comité de candidature, comment faire entendre la voix des enthousiastes plus fort que celle des grincheux?
Faisons confiance aux Bernard LAPASSET, Tony ESTANGUET, (ce dernier champion olympique comme Kevin STAUT à RIO que j’ai déjà aussi transporté en moto-taxi, 2 médailles d’or, série en cours..) habitués du moto-taxi et à la Maire de PARIS pour trouver la solution. Quant à moi, c’est vraiment décidé, je pavoise la moto aux couleurs PARIS 2024… et pi c’est tout!