Depuis le 10 Janvier 2014, la vitesse limite sur le périphérique parisien, notre fameux « Périph », a été réduite de 80 à 70 km/h. Un an après le bilan de cette mesure est semble t’il très positif, 10 à 15 % de vitesse moyenne en plus, 10 à 15 % d’accidents en moins, des nuisances pollution et bruit réduites correspondant à une réduction de trafic de 10 à 25 %. Que du positif, ou presque, les tenants du « Oui …mais » relèveront que les infractions ont plus que doublé et s’en plaindront, sans doute parce qu’il est mieux d’avoir un peu plus de blessés et un peu moins de contraventions à payer et un peu moins de points de permis retirés. En fait sur ce point aussi, le bilan est positif mais il faut plus de pédagogie pour le faire comprendre.
Pour l’usager, il faudrait interroger un panel d’utilisateurs réguliers, professionnels, particuliers, voitures, camions ou deux roues, mais on pourrait parier que le ressenti est plutôt favorable on arrive à un usage du périphérique plus apaisé, ce n’est plus la jungle redoutée des touristes sur la route de leur vacances d’été ni la hantise des provinciaux qui faisaient des détours pour ne pas l’emprunter mais une voie rapide de qualité avec une signalisation moderne et un revêtement sécurisant. On a pu constater le même phénomène d’amélioration du ressenti lors de l’installation des radars il y a quelques années où la diminution contrainte de la vitesse maximale et moyenne a visiblement fluidifié le trafic et jusque dans le ressenti de l’usager.
Alors la réduction de la vitesse serait-elle partout la solution ? Sans doute pas, il faut rechercher d’autres solutions, faire plus de place aux solutions connectées, voitures électriques pour la connexion et pour le remède anti-stress du silence dans l’habitacle ou connectées simplement via les applis interactives de GPS comme Waze, les horaires aménagés pour les livraisons de marchandises (couplés au solutions électriques, sans doute mieux) la place aux deux roues particuliers ou professionnels tels les moto-taxis que les étrangers en visite à Paris nous envient.…